Résistance au lessivage de l'Azote

Description

Gérer la fertilisation azotée de façon efficace est fondamentale afin d’éviter les phénomènes de lessivage, pouvant être considérés comme des pertes monétaires pour les agriculteurs et provoquant des conséquences importante sur l’environnement telles que l’eutrophisation des eaux de surfaces et de profondeur.

L’indicateur calcule la quantité d’azote total résiduel et organique (y compris les engrais verts et résidus) restant par hectare après exportation des cultures et potentiellement lessivable (pas l’azote immobilisé, ni dans la biomasse vivante). Il est exprimé en kg de N/ha. Cet indicateur est correct vis-à-vis des risques pour l’environnement en dessous de 25 kg N/ha (défini expérimentalement par FFG).

Par azote total résiduel, il est entendu les deux formes principales d’azote, à savoir, l’azote nitrique (N-NO3) et l’azote ammoniacal (N-NH4), tous deux lessivables. L’azote organique sera également minéralisé dans des périodes non souhaitables.

L’estimation de ce bilan est réalisée juste après la récolte de la culture, avant que le lessivage ne prenne de l’importance de par la disparition du prélèvement racinaire.

Unité

Quantité d’azote minéral et organique (y compris les engrais verts et résidus) restant par hectare après exportation des cultures et potentiellement lessivable: exprimé en kg d'Azote par hectare.

Comment est-ce calculé ?

La méthode de calcul consiste en un bilan calculé en soustrayant les sorties d’azote à la somme de ses entrées, en valeur absolue. Il est réalisé sur toutes les parcelles et on calcule ensuite une moyenne pondérée par la surface pour avoir une valeur unique pour l’ensemble de l’exploitation.

D’où proviennent les données ?

Les données sont renseigné par l'agriculteur et encodée par l'agronome.

Dans la boussole

Nous noterons la note en % sur le « radar », allant de 100 (0) à 0 (5, maximum).